Seize

J’ai tenté d’écrire un autre post depuis la semaine passée mais impossible. Ma tête s’est retrouvée saturée d’informations et presque incapable de verbaliser un ressenti. C’est officiel j’ai mon billet d’avion depuis lundi : je pars le 16 septembre.

Maintenant je sais que j’ai le droit à 30 kg. Maintenant je sais que ma correction visuelle est plus forte. Maintenant j’ai les cheveux plus courts et moins roux. La procrastination n’est plus à son apogée. Médicaments basiques, crème solaire et boules quies attendent de prendre place dans leur trousse de toilette, mon visa de se coller à mon passeport, les kyats d’investir mon porte-feuille…

Dans une semaine je respirerai un autre air, baignerai dans une nouvelle culture (et dans ma sueur). Alors il y a l’excitation à l’aube d’une aventure professionnelle et personnelle inédite qui se mêle à la fuite du sentiment de sécurité et de stabilité. Mon souhait d’être « à la hauteur » s’intrique dans un léger (hum…) manque de confiance. Mais l’énergie de mon entourage me permet de faire un stock d’ondes positives.

• « C’est le moment de le faire »
• « Ça va te changer ! »
• « Si je n’avais pas mon époux / mon épouse / mon enfant / mon chien / mon chat, ça ferait longtemps que je serai parti ! »
• « C’est plus dur pour ceux qui restent »
• « Ton plus gros soucis devrait être ton retour et non ton départ »

L’opticienne met son grain de sel :

• « C’est magnifique comme Pays !
• Moi : vous y êtes déjà allée ?
• Elle : non j’ai vu dans Pékin Express ! »

Ainsi que le vendeur de la Fnac :

• « ah la Birmanie ! Mais il ne fait pas super froid là-bas ? »

 

Mais avouons-le, c’est quand même, Paris, c’est quand même une belle ville…